Le Forum de Traverse
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Quand les masques tombent [Feat. Oswald]
Bastian R. Lev
Bastian R. Lev
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Bastian R. Lev
Jeu 3 Mai - 2:10
Quand les masques tombent [Feat. Oswald] 1478112088-rp-2
Faites l'amour pas la guerre !
✙ Oswald Kennedy

Janvier. Bordel de merde quel mois pourri. Le genre de mois où t'as pas envie de sortir, où t'as envie de rien faire et où tu maudis le 12. Le 12 ? Jour de naissance de Bastian. Et également le jour qu'il déteste le plus au monde. Il ferme les yeux, pose la tête sur sa table. Ses cheveux de nouveaux noirs tombent sur ses yeux saphirs, seule couleur vive sur son visage. Son air morne et blasé lui donne un air fatigué. Il ressasse le passé, pense à tout ce qu'il s'est passé. Il se demande même pourquoi sa mère lui a donné la vie. Il repense à son père, mort quelques jours après son anniversaire. Mort de ses propres mains. Il serre les dents, ferme les yeux.

Le cours passe au ralenti. Il peste, râle, puis fait le mort sur son pupitre. Même le prof lui donne envie de se jeter par la fenêtre sans balais. Son cours est ennuyant, sa voix l'endort. Il veut sortir.
Quand la voix du prof de divination le ramène hors de ses pensées pour annoncer la fin du cours, Bastian se redresse avec lenteur, ne prenant même pas la peine de la saluer comme à son habitude quand il sort. Il traine des pieds, reste en arrière de sa bande. Puis il fini par les abandonner, prétextant qu'il ne se sent pas bien et commence à errer dans les couloirs, las et blasé. Il soupire.

Puis entend du grabuge, un peu plus loin vers la bibliothèque. Par habitude, cet endroit est plutôt calme. Surtout parce que la bibliothécaire se met à beugler quand il n'y a ne serait-ce qu'un guignol qui hausse la voix. Peut-être qu'elle est absente ? Bastian penche la tête au coin du couloir pour voir ce qu'il s'y passe. Deux serpentards sur un autre élève. Il cligne des yeux puis pense reconnaître une touffe rousse sous les pieds des deux autres. Silencieux, il sort sa baguette.
Eh. Deux contre un c'est un peu d'la merde nan ?

L'avantage avec sa nouvelle couleur de cheveux - ou plutôt son ancienne - c'est que les gens ne le reconnaissent pas aux premiers coup d'œil. Et l'avantage c'est que la plupart des gens restent hébétés et ne se doute pas des compétences du Serpentard pour tarader la tronche des gens. Relevant ses manches de chemises - sa robe de sorcier étant restée dans son dortoir parce qu'il n'avait pas eu la foi de la mettre ce jour là - il envoie un burtalement premier élève contre un mur d'un mouvement ample de baguette avant de se prendre un expelliarmus, ce qui fait voler sa baguette au loin. Jetant un regard au rouquin, il reconnaît Oz, ou celui avec qui il avait fait connaissance dans la tour d'astronomie de façon assez originale.

Déjà de mauvais humeur, il a honte que ceux de la même maison que lui s'en prenne ainsi aux élèves sans aucune raison. Son sang ne fait qu'un tour, lui faisant froncer les sourcils et grogner comme un chien enragé. Il se jette sur son collègue de maison, lui assenant un violent coup de poing dans le nez. Pas besoin de magie quand on sait se battre à main nue. Sans s'occuper du premier Serpentard sans doute sonné par le choc, il attrape son adversaire par le col avant de lui redonner deux ou trois coups dans les dents sans faire attention aux gouttes de sang giclant sur sa chemise blanche. Il a la rage. La rage de ce mois maudit. La rage de cette société pourrie jusqu'à la moelle. Il a la rage et doit la faire sortir par un quelconque moyen. Peut-être qu'après avoir tabassé quelqu'un à mort comme il aurait voulu le faire avec son père il se calmera.

© by Evlee
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Oswald Kennedy
Oswald Kennedy
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Oswald Kennedy
Jeu 3 Mai - 23:36
La bibliothèque…c'était bien a droite puis au bout du couloir c'est ca ? Même apres 7ans a Poudlard, j'avais toujours le chic de tourner vingt fois en rond avant de trouver la salle exacte que je cherchais. Et dans ce cas la, c'était la grande bibliothèque de ce château. Pourquoi me diriez vous ? Et bien parce que ce soir, au lieu de le passer tranquillement au coin du feu de la salle commune avec mes amis, j'allais devoir plonger la tete dans de vieux recueils ennuyant afin de faire cette foutue dissertation. Une dissertation si gentiment donné du jour au lendemain par mon professeur qui trouva amusant de surcharger les pauvres étudiants sang mélés. Alors me voila partie pour une séances de désespérassions complète dans le but de remplir 40cm de parchemin sur les propriété aphrodisiaques des sabots de centaures.. La joie ! Pris dans mes pensées, je n'avais pas aperçut les deux serpentards qui sortait d'une salle et contre qui je m'encastra royalement.

"Eh, regarde ou tu vas le rouquin !"

Je releva la tête pour présenter mes excuses, et déglutit en apercevant leurs visages. De toutes les personnes au monde, il fallait que je fonce dans ces deux la… C'était le classique duo d'emmerdeurs qui avait décidé depuis quelques années que j'étais une cible parfaite a qui pourrir la vie. Je ne les avais pas recroiser depuis le début de ma septième année, et espérait donc qu'ils avaient trouver un autre bouc émissaire, mais apparemment je m'étais trompé.

"Oh mais si c'est pas notre petit Pouffsouffle préféré… ca faisait longtemps, tu commençais a nous manquer tu sais.."

L'un d'eux ouvrit la parole et ils se rapprochèrent doucement de moi. J'essaya de balbutier une excuse et de me faufiler entre eux, mais le plus grand m'attrapa par le col avant que je lui file entre les pattes.

"Eh oh, tu crois filer ou comme ca ? C'est pas très poli de nous ignorer. Surtout que tu es exactement ce que j'ai besoin pour défouler un peu mes nerfs. Alors tu n'en voudras pas trop j’espère ? Et puis de toute façon, qu'est-ce que tu peux y faire, hein, sang mélé..?"

En prononçant ses mots, il resserra son empoigne sur mon col. Voyant parfaitement ou ca allait venir, je commença a chercher ma baguette dans les plis de ma robe, mais ne fut pas assez rapide lorsqu'il me projeta au sol sans prévenir.

Ma tête heurta le sol dans un bruit sourd et ma baguette m'échappa des mains, volant un peu plus loin. Sur le coup, des étoiles apparurent devant mes yeux alors que je poussa un gémissement de douleur. Il n'y était pas allé molo cet abruti ! Je m'apprêtais a me relever en jetant un regard noir a mes adversaires lors que le plus grand me recolla la joue contre la pierre froide d'un coup de semelle bien placé. Ouch ! Je sentis le gout acre du sang dans ma bouche, réalisant que ma lèvre venait de se fendre sous l'impact de la chaussure du serpentard. C'était dans ses moments la que j'aurais bien aimé être aussi costaud qu'une armoire, j'aurais pu en envoyé un volé contre le mur a leur tour. Mais a la place, la seule chose qu'il m'était possible de faire avec ma faible carrure était de rouler sur le coté en tentant de me redresser pour être a chaque fois renvoyé a terre d'un coup dans le dos ou le flanc. J'étais déjà pas très doué en duel avec une baguette en main, mais quand celle-ci était un mètre plus loin, j'étais complètement perdu. En parlant de baguette… je la voyait du coin de l'œil, je n'avais qu'a tendre le bras pour l'atteindre et…. Un nouveau cri de douleur m'échappa. Le second serpentard, voyant bien ce que j’essayais de faire, venait de prendre un malin plaisir a écraser ma main violemment de son talon, et je les entendais rire sadiquement suite au craquement malsain que cela avait produit.

Et soudainement, l'un de mes persécuteur vola contre le mur du couloir, s'y écrasant et tombant au sol sonné comme un pantin. Je profita de cette diversion pour me dégager du second serpentard et me redresser en position assise, regardant avec des yeux surpris la scène qui se déroulait devant moi. Je mis quelque secondes avant de reconnaître le nouveau venu qui n'était autre que Bastian. Enfin, un Bastian que je n'avais encore jamais vu: des cheveux encres avait remplacé son bleu pétant habituel, et une expression de rage se lisait sur ses traits. Il me surpris encore plus lorsque je le fit se jeter sur l'autre étudiant tel un animal enragé, lui assenant un coup de poing qui lui briserait surement le nez.

Je resta a le regarder hébéter pendant un moment, tandis qu'il défoulait une colère que j’ignorais qu'il pouvait avoir en lui. Même si je connaissait son gout pour les duels, je n'aurait jamais cru que le bleuet joyeux et rieur pouvait s'acharner sur un adversaire de tel façon. Il donna coups sur coups avec brutalité, le sang de l'autre serpentard tachant sa chemise blanche de petites gouttelettes. C'est cette vue qui me fis sortir de ma transe, et je me releva comme un ressort en ignorant la douleur dans mes cotres avant de me précipiter vers la mêlé. J'agrippa Bast par la torse, cherchant a le tirer se son ennemi presque KO.

"Bast! Arrête, ca suffit maintenant tu vas le tuer !"

Je réussis a le tirer en arrière suffisamment pour que l'autre arrive a se dégager et déguerpit sans plus attendre, la queue entre les jambes et les yeux remplis de frayeur. Je ne lacha pourtant pas le bleuet qui menaçait de courir a sa poursuite. Je le colla contre moi, luttant contre ses débattements jusqu’à ce qu'il se calme, ce que j'espérait ne tarderais pas a arriver sachant que ce n'était pas évident pour moi de le contenir dans mon état. Alors je posa juste mon front conte son dos, murmurant des paroles d'apaisements, ignorant les tremblements de nos corps et le pouls du russe qui s'affolait.
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Bastian R. Lev
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Bastian R. Lev
Dim 6 Mai - 22:34
Quand les masques tombent [Feat. Oswald] 1478112088-rp-2
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Il a l'impression de le revoir. Cet enfoiré de paternel. Il a l'impression de revoir sa mère au sol, criblée de coups. Ses yeux se perdent dans le sang maculant le visage de l'autre. Du sang pur. Un sang maudit. Un sang de pur abrutis qui ne pensent qu'à leur tronche. Ils sont pourris. Lui même est pourri. Et ça, ça le fait vomir. Il a envie de tous les tuer. De tous les faire disparaître, eux et leurs morale. Il a juste envie de disparaître lui aussi. Il tape.

Une poigne le renverse vers l'arrière, le sortant de sa transe meurtrière. Il n'entend pas la voix qui lui parle, cherchant juste à finir ce qu'il a commencé. Il voit l'autre déguerpir comme un lapin, ramassant son acolyte au passe. Il essaie de se défaire de l'emprise du rouquin, ne comptant pas les laisser s'en tirer ainsi. Il lui ordonne de le lâcher, qu'il va en finir. Il lui donne même quelques coups au passage puis abandonne la lutte, haletant.
Que je ne vous revoies plus ! qu'il crie.

Il a les yeux grands ouverts, les poings en sangs et les cheveux en bataille. Ses muscles se détendent un peu, juste histoire que le Poufsouffle relâche sa poigne sur lui pour qu'il puisse s'écarter. Ses oreilles bourdonnent et ses doigts restent crispés par la colère. Bastian fini par couler un regard vers le rouquin puis se tourne complètement vers lui, prenant son visage entre ses mains pour l'examiner. Il a le regard las et encore empreint de colère. Mais sa voix se fait plus douce.
T'inquiète, la prochaine fois que je les vois, je leur fais la peau.

Inutile de demander si l'autre va bien ou non. Inutile de poser des questions du pourquoi il était là et comment il s'est retrouvé dans cette situation. La plupart des Serpentards étaient juste des abrutis sans cervelles et qui pétaient plus haut que leur cul. Fatigué, l'ancien bleuet pose sa tête sur l'épaule du rouquin, soupirant.
Désolé, qu'il murmure.

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Oswald Kennedy
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Oswald Kennedy
Dim 6 Mai - 23:55
Bastian se débattis dans mes bras, refusant que je le retienne plus longtemps. Je grinca des dents en essayant de le contenir malgres les coups de coudes qu'ils m'infligeait. Il respirait la rage, crachait qu'il voulait en finir avec eux, leur faire la peau pour de bon et qu'il n'avait pas intérêt a les revoir. Et d'un coup il se calme, haletant comme un chien apres la bataille. J'attendis un moment supplémentaire, le temps de sentir qu'il n'allait pas bondir a leur poursuite des que je lui donnais du mou, puis relâcha doucement mon emprise en reprenant mon souffle a mon tour. Je le regarda avec des yeux surpris et inquiet a la fois. Il faisait presque peur comme ca. Il ne laissait pas paraître, mais je venais d'apprendre aujourd'hui qu'il ne valait mieux pas l'énerver si on voulait pas repartir sur un brancard.

Puis doucement, le serpentard se retourna et pris mon visage entre ses mains, m'examinant avec précision. J'en profita moi aussi pour l'observer. La colère brillait encore dans son regard, mais son visage exprimait une mélancolie plombant. Il ne souriait pas contrairement a son habitude, et l'ombre de cernes se dessinaient sous ses yeux bleus ternes.

"T'inquiète, la prochaine fois que je les vois, je leur fais la peau."

Malgré son expression, sa voix était douce et ferme. Comme une promesse. Et dans un soupir blasé, le brun déposa sa tete sur mon épaule, rependant une sensation de chaleur dans ma poitrine. C'était étrange se rapprochement soudain, mais agréable. Ca faisait du bien de l'avoir a coté de moi, c'était familier et rassurant a la fois. Léchant un coup ma lèvres pour nettoyer le sang qui avait séché dessus, j'ouvris la bouche a mon tour après que Bastian est prononcé une excuse timide.

"C'est rien…t'as pas a te faire pardonner… C'est plutôt l'inverse, je devrais te remercier et m'excuser de t'avoir mêler a ca.." Je soupira, passant naturellement ma main dans les cheveux sombres de l'autre dans un geste calmant. "C-C'est pas la première fois que ca m'arrive, mais d'habitude c'est pas aussi violent.. Alors j'ai été un peu pris au dépourvut."

Ouais, d'habitude ils étaient plus du genre a me faire trébucher dans l'escalier, "accidentellement" bruler mes bouquins de cours ou faire disparaître mes affaires. Mais la c'était la première fois qu'il me mettaient a terre comme ca, et sans l'apparition miraculeuse de Bastian j'aurais surement bien morfler. Mais grâce a lui, ils ont eu ce qu'ils méritaient, et ce que je n'aurais jamais osé leurs donner. Et de toute façon, si j'avais essayé de me défendre, je me serais surement tout repris en pleine face. Il faut pas poser la main sur ces petits précieux sinon c'est toi qu'est en tort…

J'attrapa machinalement les mains du serpentard, les regardant en fronçant les sourcils puis essuyant doucement le sang de sa peau avec un coin de manche de ma robe. Étrangement, je me sentais plutôt calme pour quelqu'un qui qui venait de se faire passer a tabac. J'étais en train de rager au fond de moi, mes mains tremblaient encore un peu, mais l'état du brun en face de moi donnait plus envie de contrebalancer avec une attitude calmante. Et puis je m'inquiétais un peu pour Bastian. En temps normal, je me serais plus inquiéter de mon état, et surtout de ma main qui pulsait encore de douleur, mais d'avoir vu le regard las de mon camarade m'avait fait un pincement au cœur. Il me semblait nerveux aujourd'hui, nerveux, en colère et fatigué par quelque chose. C'était pas comme le Bast que j'avais vu la dernière fois, qui plaisantais et qui respirait la joie de vivre. Et surtout, qui avait encore les cheveux bleus. Reportant une main dans sa chevelure, je laissa couler quelque mèches noires entre mes doigts.

"Ca fait bizarre de te voir en brun, ca te donne un air…plus triste…"
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Bastian R. Lev
Lun 7 Mai - 18:40
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Etrangement, le malaise qu'il ressentait avant quand il se rapprochait du rouquin a disparu. Au contraire, il se sent bien. Il se sent presque protégé. C'est ce genre de sensation qu'il cherche en ce moment. Le réconfort, la protection. Il a envie d'être avec quelqu'un. Avec quelqu'un qui le rassure et qui l'apaise. Il ferme les yeux, se détend et se laisse aller. Il secoue légèrement la tête quand aux explications du rouquin. Il serre les dents quand celui-ci lui avoue que ce n'est pas la première fois qu'il se fait taper sur les doigts par les eux types. Une bonne raison pour les taper encore plus, quitte à se faire expulser.

Il s'écarte un peu de lui, regardant ses propres mains quand le rouquin les prend dans les siennes. Il se fiche un peu de leur état et se fiche un peu d'à qui appartient le sang les souillant actuellement. Un sang qu'il déteste dans tous les cas. Il grince des dents. On ne choisi pas ses parents, mais on peut choisir de quel côté on se bat. Et si tous les sangs purs doivent disparaître, autant que lui soit dans le même sac. Il plisse même les yeux quand l'autre passe une main douce dans ses cheveux. C'est doux. Il a envie qu'elle reste, qu'elle lui caresse la tête comme le faisait sa mère quand il se blessait et pleurait à cause d'une petite écorchure. Sa remarque le fait revenir à la réalité. Un réalité d'un brun sombre venant de son père. Au final, il lui ressemble assez. La violence, le physique. Et même la langue.
Zamolchi...

Il parle seul, perdu dans ses propres pensées. Un simple soupire dans lequel résonne une haine ainsi qu'une tristesse trop profonde pour être comprise par qui que ce soit. Il lève un peu la tête et se force à sourire tristement. Il n'a pas envie d'inquiéter trop le rouquin, bien qu'il sait que sa tête doit en dire long sur sa façon de pensée ainsi que son état mental.
Un héritage de mon paternel. J'ai eu la flemme de les reteindre, et pis, ça change un peu.
Il fait couler son regard sur le côté, n'osant pas croiser le regard d'Oz.
Ils t'ont fait mal où ces cons ?

Il penche un peu plus la tête vers lui, examinant à son tour la main douloureuse du rouquin. Il préfère parler d'autre chose et penser à autre chose. L'état du Poufsouffle le préoccupe bien plus que le sien. Et ça l'empêchera sûrement de péter une nouvelle fois un câble en se remémorant le passé.

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Oswald Kennedy
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Oswald Kennedy
Jeu 10 Mai - 20:52
Le serpentard sembla se détendre tandis que je passais ma main dans ses cheveux, et je continua donc en douceur. C'était un geste que ma tante faisait pour me calmer, alors j'espérais que ca permettrait de faire de même pour Bastian. Il semblait perdu dans ses pensées, le regard loin et toujours aussi triste, et prononça un mot inconnu d'une voix las. "Zamolchi"..? Ca sonnait comme du russe ou une langue du genre..Ca ne m'étonnais pas, d'après son nom Bast sembla avoir des origines Slaves. C'était..plutôt mignon comme accent.. J'hésita a lui demander ce qu'il avait voulu dire par ce mot, mais préféra me taire lorsque le brun leva la tête pour m'offrir un sourire triste.  

"Un héritage de mon paternel. J'ai eu la flemme de les reteindre, et pis, ça change un peu."

Je hocha la tête doucement pour marquer ma compréhension. Ca lui allait mieux le bleu tout de même. J'espérais au fond qu'il allait se les reteindre d'ici un moment histoire de retrouver le Bastian que tout le monde connaissait.  

"Ils t'ont fait mal où ces cons ?"


Le russe se pencha un peu plus vers moi et pris ma main blessé dans la sienne afin de l'examiné. Je  la plia et déplia doucement. Ca faisait mal et elle était un peu engourdi, mais j'arrivais a bouger les doigts ce qui signifiait que rien n'était cassé, ou en tout cas ce n'était pas une fracture majeure. Je poussa un soupir de soulagement, puis répondit a la question du brun.

"Des coups au hasard la ou ils pouvaient. Mais c'est pas grand-chose, je vais juste avoir quelques vilains bleus c'est tout. T’es arrivé au bon moment.." Je m'arrêta un instant, puis repris après un éclat de rire jaune. "C'est pitoyable que j'arrive même pas a me protéger contre des abrutis pareils.. J'aurais eu le cran ca ce serait finit en deux coups de baguettes… Mais le pire, c'est pas que j'arrive pas a me défendre, mais plutôt que je ne peux pas me défendre! Je suis sur que si je leur en foutait une dans la gueule comme tu viens de faire, j'aurais direct finis a la direction.. "

Ouais, c'était injuste. On a le droit de se faire marcher dessus en silence, de se faire tabasser et humilier et de subir les pires injustices, mais par contre si on osait dire non ou leur faire la même chose c'était un crime atroce! Ca m'enervait..je commençais a en avoir marre de me taper des devoirs ou des retenues supplémentaires, de me voir interdire des évènements et des lieux tout ca a cause de mon sang. Je soupira un coup. De toute façon, qu'est ce que je pouvais y faire..?

Je releva ensuite mes yeux vers ceux de Bastian, puis sans trop savoir pourquoi je le tira dans une étreinte. Je resta silencieux a le serrer dans mes bras, ma tête posé dans le creux de son épaule. Contrairement a notre rencontre précédente, il n'y avait plus de malaise quand on se touchait, et j'en profitait donc. Apres la journée de merde qu'on venait de passer, on avait bien besoin de ca..;En tout cas c'était le cas pour moi..
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Bastian R. Lev
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Bastian R. Lev
Mer 30 Mai - 2:49
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Pitoyable ? Non, c'était tout à fait compréhensible. Enfin, compréhensible. La logique que lui explique Oz permet à Bastian de comprendre un peu plus les règles de cette école. Des règles encore pourries. Il se contente d'hocher la tête. Si lui ne peut pas se défendre, alors autant que le Serpentard le fasse à sa place. Et pourquoi pas après tout ? Il a une sorte de dette envers lui, et puis ça permettra de les faire se rapprocher sans doute. S'il peut sauver des élèves dans ce genre là, ça ne le gêne pas, au contraire. S'il peut servir à autre chose que faire sourire les gens, ça le rendrait un peu plus heureux sans doute ?

Il se perd une nouvelle fois dans ses pensées, réveillé par l'étreinte un peu plus forte du rouquin contre lui. Il ouvre un peu la bouche pour dire quelque chose, une protestation, un questionnement sûrement, mais il se ravise, trop fatigué pour râler. Puis d'un côté ça lui faisait du bien de se retrouver dans les bras de quelqu'un. Une sorte de pincement au cœur. Un peu comme si on lui appliquait du baume sur d'anciennes blessures ré-ouvertes avec le mois actuel.

Le geste en lui même lui fait verser une petite larme. Parce que bien qu'il semble joyeux et plein d'entrain, ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas retrouvé dans une position pareille. Souvenirs et nostalgie l'envahisse. Ce genre de sentiment, il ne l'éprouve qu'avec Morguan. Quand il se sentait mal il allait souvent la retrouver à l'orphelinat pour lui raconter ses tracas. C'était bien la seule qui se permettait un tel geste. Une telle douceur. Tout ça le manque. Aujourd'hui est bien différent. D'un côté, Morguan est dans sa propre maison. Il l'a voit de moins en moins et elle lui manque affreusement. De l'autre, le monde s'écroule. Il a peur au fond, le Bastian.

Agrippant la chemise du rouquin, il essaie de retenir ses larmes, tremblotant. C'était pas censé être à lui de verser des larmes dans un moment pareil. C'était pas censé être lui qui devait cracher sa misère aux nez des autres. Ca devait être l'inverse. Oui, c'était censé être lui qui consolait les gens, qui leur redonnait le sourire. Assez du masque qu'il gardait depuis trop longtemps. Le voilà en pleurs dans les bras du Poufsouffle.

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Oswald Kennedy
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Oswald Kennedy
Ven 1 Juin - 19:34
A mon étonnement, Bastian sembla fondre dans mes bras. Je m'attendais a ce qu'il se dégage ou présente de la gène comme les derniers fois ou nous nous sommes effleurés, mais cette fois si il se laissa enlacer presque avec plaisir. C'était reposant cette étreinte impromptue, et je profita de l'instant en fermant un peu les yeux, respirant doucement et repoussant toute les pensées négatives qui me trottaient a l'esprit. Tant pis si on était actuellement au plein milieu d'un couloir, on était bien comme ca.

Je rouvris les yeux seulement lorsque je sentis le brun se mettre a trembler contre moi. Je jeta un regard curieux sur lui et vit que ses yeux s'étaient humidifiés et qu'il semblait se retenir de pleurer. Enfin cela ne dura pas longtemps, puisque même pas quelques secondes plus tard, il se blottis contre moi en se laissant aller.

Whow whow whow..! Un souffle de panique me parcourut en voyant Bastian se décomposer complètement dans mes bras. J'avais pas du tout prévu qu'il se mette a sangloter comme ca, et je me retrouvait un peu pris au dépourvu. J'étais toujours un peu perdu quand il s'agissait de consoler les gens…je savais rarement quoi faire: qu'est ce qu'il fallait que je dise, est-ce que je devais leur demander ce qu'ils avaient ou au contraire les laisser tranquilles… ? Apres un moment d'hébétude, je laissa mon instinct me guider et je resserra un peu plus le bruns dans mes bras, caressant son dos en li murmurant des paroles rassurante, le berçant doucement. Cette méthode marchait généralement pour moi quand j’étais petit, alors peut être qu'elle suffirait a calmer ses pleurs a lui aussi.

J'attendis que les sanglots du serpentard commencèrent a diminuer pour m’écarter un peu de lui, portant une main a son visage pour essuyer doucement les larmes de ses joues. Puis ma main retourna se loger dans ses cheveux pour les caresser doucement a nouveau tandis que je posa des yeux inquiet sur lui. Hésitant un peu avant, je pris la parole.

"Je sais pas ce qui te met dans un état pareille, mais ca a l'air plutôt important. Alors je vais pas te laisser partir tant que t'auras pas cracher ce qui te tracasse au point de te faire craquer comme ca"


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Bastian R. Lev
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Bastian R. Lev
Lun 18 Juin - 1:00
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C'est pas le genre du Serpentard de pleurer devant un public. C'est pas le genre de pleurer tout court. Lui qui a appris à oublier le goût des larmes, qui s'était promis de ne plus jamais verser une goutte salée, le voilà dans un bel état. Les yeux rapidement rouge et la respiration rauque, le bleuet évacue tout ce qu'il a gardé pour lui durant ses quatre années. Il sent presque un poids s'alléger sur ses épaules. Y'a pas a dire, ça fait du bien de pleurer.

Il sent les caresses du rouquin dans son dos, entend les paroles douces à ses oreilles. Il a l'impression d'être dans les bras de sa mère, après un mauvais cauchemars. Cette sensation l'avait manqué. Ce sentiment de chaleur également. Il se blotti contre le Poufsouffle un peu plus, essayant de réguler sa respiration et de réduire ses spasmes. Au diable les élèves passants qui les regardaient bizarrement. Au diable leurs commentaires débiles. Un jour ils se feront tous botter le cul par le Serpentard parce qu'ils lui auront rappelé cette scène.

Reniflant, il fini par se calmer. Quelques larmes roulent encore sur ses joues rouges mais ses tremblements ont cessé. Puis le questionnement d'Oz lui fait refouler de mauvais souvenirs, déclenchant une nouvelle vague de sanglots. C'est plutôt dur de parler de ses tracas quand on pleure. Dur d'en discuter calmement. Parce que chaque phrase fait penser à un évènement douloureux. Hoquetant, il baisse les yeux au sol et essaie d'en placer une.
C'est rien... De... De mauvais souvenirs.

Ne pas inquiéter les gens, c'est ce qu'il fait le plus mal. Autant il sait se défendre et montrer un visage toujours enjoué, autant quand il s'agit de rassurer les autres c'est une autre histoire. Il sait qu'Oz ne le lâchera pas tant qu'il ne saura pas tout. Mais comment avouer son enfance ? L'abus de son propre père sur lui ? Les hématomes qu'il récoltait à chaque fois qu'il rentrait à la maison ? Et maintenant la solitude qui le rongeait depuis quelques années ? C'était difficile.
Et pis... Tu pourrais rien y faire...

Ou du moins aucune solution ne venait en tête de l'ancien bleuet. De toute manière il a laissé tomber. Il préfère se condamner que de chercher. Il est fatigué. Fatigué de vouloir sourire pour lui comme pour les autres.

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