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Embrouilles au coin du feu - ft. Stevie Miller
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Sam 11 Fév - 20:11
Ma main parcourt distraitement les accoudoirs au cuir noir délicatement travaillé de mon fauteuil  attitré de la salle commune de Serpentard. Près des flammes crépitantes de la cheminée, donnant une vue imprenable sur l'ensemble des élèves présents, il me donne l'impression, telle la reine que je suis, d'être assise sur mon trône et de régner sur ce peuple que serait Poudlard. Si, au début, je devais me battre pour pouvoir ne serait-ce qu'approcher cette place plus que privilégiée parmi les Serpentards, j'avais fait preuve d'énormément de patience et de persévérence ces dernières années en envoyant mes filles réserver ma place et faire des mauvais coups à toutes les personnes qui oseraient s'asseoir sur ce fauteuil digne de la reine que j'étais. Ce siège m'était à présent strictement réservé sous peine de représailles, et était devenu le symbole de mon pouvoir et de mon influence.
Vêtue d'une robe de chambre en soie rose et d'une nuisette assortie, je passe la main dans mes cheveux blonds minutieusement lâchés et décoiffés, et regarde, hautaine, les élèves de Serpentard qui se détendent dans notre salle commune et n'ont pas encore rejoint leurs dortoirs. Deux élèves de première année sont devant moi et se chargent de me faire une pédicure en me mettant soigneusement ce nouveau vernis que j'ai acheté le week-end dernier à Pré-au-Lard, et qui lancerait des paillettes à chaque pas que je ferais. Ces nouvelles recrues sont, pour l'instant, à leur année d'essai avant d'intégrer officiellement ma bande, aussi doivent-elles chaque jour satisfaire mes moindres caprices et être soumises à toutes sortes de rituels et de défis en tout genre afin que je puisse juger si elles sont dignes ou non d'être dirigées par moi. L'une d'elle relève après quelques minutes la tête, et m'annonce qu'elle et son amie ont terminé. J'inspecte leur travail, et, satisfaite, je claque ma langue en leur direction avant de leur autoriser à aller se coucher. Il serait dommage qu'elles ne puissent pas venir grossir mes rangs en raison d'une idiote histoire de sommeil, après tout.

J'ouvre mon exemplaire de la Gazette du Sorcier, passe les rubriques inintéressantes commes les actualités politiques et économiques, pour arriver directement à la page de l'horoscope, écrit par la voyante Astrid de Dalphes elle-même. Mes filles assises autour de moi, j'entreprends, telle une mère à ses enfants, de leur faire la lecture.
"Bélier : On vous apprécie pour votre générosité et sent vos capacités de travail. Vos chefs peuvent vous confier des tâches importantes pour la gestion d'un service ou vous élire à la tête d'un projet.". J'esquisse un sourire en direction d'Hannah Crowd, une troisième année de Serpentard aux cheveux crépus. "Hé, Crowd. C'est pas toi qui est bélier ? Utilise un peu de Lissenplis, et peut-être que je pourrais considérer l'éventualité de te mettre à la tête de l'opération Plan S. Mais change de coiffure, franchement. Ca en devient honteux pour nous toutes."
Le plan S, c'est le plan génialissime que j'ai conçu moi-même, et qui consiste à sortir avec n'importe quel Serdaigle suffisamment intelligent afin de pouvoir le persuader de faire gratuitement mes devoirs à ma place, juste assez de temps pour pouvoir remonter considérablement mes notes de potions et de métamorphoses sans que je n'ai à perdre mon temps avec ces futilités. Plan crucial de cette semaine plutôt calme, charger Crowd de cette mission s'avère être un honneur des plus important au vu de son jeune âge. Mais je suis comme ça, moi. Toujours généreuse avec ceux qui m'entourent. Et il faut dire que c'est par ce moyen que je parviens à me hisser comme la fille la plus apréciée de l'école, par ma tendance à toujours aider ceux qui sont dans le besoin et à exaucer les voeux de toute personne suffisamment soumise à moi.
Sous les joues roses de plaisir de Crowd et les ricanements de mes autres filles, je relève le menton, fière de moi.

Je continue ma lecture, abreuvant ma bande, dont seules les Serpentards sont présentes, privilégiées par le fait d'appartenir à la même maison prestigieuse que moi, de commentaires personnalisés à chacune d'entres elles.. Je finis l'article avant de lever la tête sous leur regards émerveillés, et lance un sourire à l'ensemble des serpentards présents dans la pièce.
J'avise une tête aux cheveux noirs et roses, appartenant sans aucun doute possible à l'autre pimbêche de Miller. Elle me tourne le dos, et, un sourire malicieux se dessinant sur mes lèvres, je souffle à ma bande tout la désignant :
"On va se marrer…"
Je déchire une page du journal que je tiens dans mes mains, et je la roule en une boulette dure et compacte. Je sors ma baguette de la poche large de ma robe de chambre, et lance un maléfice de glue sur le papier. A l'aide d'un Wingardium Leviosa, je fais voler la boulette de papier collante, et je la lance finalement d'un coup sec dans les cheveux de Miller. Je pouffe, et encourage mes filles à en faire de même, promettant à celle qui lancerait le plus de projectiles dans la cible que j'avais désignée de lui payer une double ration de Bièraubeurre à notre porchaine excursion en-dehors des murs de l'école.
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Sam 18 Fév - 15:36
EMBROUILLES AU COIN DU FEUTu vas me le payer

Stevie

Ruby


Je suis tranquillement assise dans la salle commune des Serpentards, je soupire intérieurement. La journée a été plutôt longue aujourd'hui, entre les différents cours et les devoirs à faire. Même si je suis une véritable travailleuse, par moments c'est compliqué. D'ailleurs je me demande pourquoi je ne monte pas directement dans la chambre, ouais parce que là ... Etre dans la même pièce que Ruby me donne la nausée. Et tout son groupe de poules, rah qu'elles font pitiés. Je crois que se sont elles les pires. Avec leurs rires de pintades, ah ça il est bien loin le serpent de notre maison.

Je me plonge dans mes pensées pour éviter d'entendre davantage leurs âneries, ça m'évitera de perdre quelques neurones et de devenir comme elle. Un frisson d'horreur me parcours.
Je repense à la merveilleuse soirée que j'avais passé en compagnie de Giovanni, la plus belle de ma vie. Dire que je ne l'avais pas remarqué avant, au moins on rattrape le temps perdu. Si j'ose dire. Ses magnifiques yeux et son sourire charmeur m'ont tout de suite fait craquer. Bon bien évidemment qu'il y a d'autres choses qui me plaisent chez lui, tout en réalité. Autant sur le plan physique que psychologique.
Leur discussion sur l'horoscope me fait sortir de mes songes, mouais personnellement j'aurai plutôt dit "Vous êtes une grosse soumise, sans caractère". Ça économiserai pas mal de temps, vu que ça marche pour toutes ces carpettes.

Je me décide à monter, quand je sens quelque chose m'arriver dans les cheveux. Je me rends vite compte qu'il s'agit d'une boulette de papier, toute collante. Je n'ai pas le temps de réagir quand ses sous-souffrir m'en envoient à leur tour. Reste calme Stevie, il ne faut pas que je m'énerve sinon je vais me transformer. Et je risque de faire un massacre. Même si j'avais envie de leur arracher les yeux une par une à ces greluches.
Je profite de quelques secondes de calme pour saisir ma baguette, je me lève et me retourne immédiatement en incantant Limacius Eructo. Soit le sortilège de Crache-Limace sur l'une de ses plus fidèle acolyte. Non je ne vais pas m'attaquer directement à Ruby, ça serait trop simple ... et je déteste la facilité. Contrairement à elle. Je suis plus doué un sortilèges qu'elles toutes réunies. Dans un face à face avec Ruby c'est moi qui gagnerais !
Je toise la fausse princesse d'un regard noir, la Vélane en moi était sur le point de sortir.

-Alors blondasse, on me cherche ?

Les boules de papier que j'ai collé dans les cheveux, partiront facilement avec le sortilège Aguamenti ou Récurvite.
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Mar 21 Fév - 0:32
Les boulettes de papier engluées atteignent toutes une à une leur cible, ce qui me fait esquisser un sourire satisfait. Miller, les cheveux à présent recouverts de cette magnifique décoration que nous lui avons attribuée et, il faut l'avouer, qui convient parfaitement à son rang de grognasse de service, stoppe son mouvement, et semble reprendre son calme un bref instant, ce qui me fait ricaner. Ricanement qui se transforme en un cri de dégoût tandis que l'autre pimbêche profite de cet instant de répit pour se retourner et lancer un maléfice de crache-limace à Hannah Crowd. Cette dernière, la peau pâle virant peu à peu sur le verdâtre, s'agenouille devant moi, et vomit un de ses insectes gluants et répugnants, à la vue duquel je manque de dégobiller moi aussi. Je mets une main sur mon front et soupire bruyamment en me laissant tomber contre le dossier de mon fauteuil, exprimant avec toute l'empathie que j'ai en stock le sentiment de dégoût que m'inspire cette limace qui bave et rampe juste devant mon nez, afin d'inciter une pauvre âme charitable de me cacher de mes yeux purs cette horreur que je ne saurais voir. Une de mes filles, que je reconnais comme cette fanatique étrange de tous les animaux quels qu'ils soient, s'empresse de se jeter sur ce monstre repoussant, rapidement rejoint par une autre de ces saletés crachés par Crowd, ramasse avec un mouchoir les deux limaces qui semblent fricoter ensemble et les met dans un bocal déjà rempli d'insectes en tout genres pour pouvoir, sans doute, les observer par la suite. Je note dans un coin de ma tête de l'obliger rapidement à se débarasser de son récipient rempli d'immondices avant que quelqu'un n'ait la fâcheuse idée de les relâcher dans notre salle commune, ou pire, dans mon dortoir. Je n'ai pas peur des insectes, que ce soit clair. Je n'ai pas une phobie incontrôlable à la vue d'un scarabée ou d'une araignée, et, si j'en étais obligée, je pourrais tolérer sans problème l'un d'eux dans la même pièce que moi. Ils me dégoûtent, c'est tout. Une reine telle que moi ne devrait jamais côtoyer des créatures aussi sales que celles-là.

D'un geste de la main, je fais signe à deux de mes sbires d'amener Crowd à l'infirmerie avant qu'elle ne recrache une autre limace juste devant mon nez. Crowd n'est pas mon amie, comme la grande majorité des autres filles de ma bande, elle et tant d'autre ne sont que des pions, bien qu'il puisse m'arriver de les traiter comme des filles d'adoption, qui me permettent de m'assurer un certain pouvoir, une célébrité et de me faire craindre de toute l'école. Chacune de mes filles est au courant de ma neutralité à leur égard, mais, pour pouvoir s'assurer de ma succession lorsque je quitterai Poudlard, pour pouvoir accroître elles aussi leur popularité ou tout simplement pour pouvoir recevoir un peu de ma reconnaissance, elles acceptent leur destinée sans rechigner. Il n'y a que des avantages à être de mon côté, et elles le savent parfaitement. Et puis, même si vous pouver en douter, parfois je peux être agréable et sympathique avec elles, et cela vaut tout l'or du monde. Que Crowd soit victime d'un maléfice ne me fait ni chaud ni froid, tant qu'il n'y ait pas de répercussions sur moi. Hors, ici, par son attaque à l'une de mes complices, Miller vient de faire affront à mon autorité et me provoque directement en duel. Et ça, je ne peux tout simplement pas le laisser passer.

Je me lève de ma place de reine, et, lentement, d'un pas presque félin, je me positionne juste devant la raison de ma colère. Mes yeux bleus foudroient pendant quelques longues secondes ses yeux bicolores. Intérieurement, en sentant le regard des autres serpentards présents dans la pièce fixés sur moi, je jubile. Miller, quoiqu'on puisse en dire, incarne ce personnage de rivalité qu'il fallait à une personnalité publique que je représente moi-même. Par nos affrontements, je suis bien plus généreuse que je peux le paraître, puisque je contribue à lui donner son quart d'heure de gloire que tant d'autres élèves de Poudlard désireraient avoir. Il ne faudrait cependant pas qu'elle s'habitue trop vite à cette rapide et futile célébrité que je lui offre en cet instant, puisqu'elle ne sera jamais à ma hauteur et ne pourra jamais percer. Je souris intérieurement à la pensée de Miller, alcoolique et sans-abri, tentant de me rattraper sur les échelons de la gloire une fois hors de Poudlard, sans que je ne sois là pour la provoquer et la faire briller quelques minces secondes comme je le fais actuellement.

Je fais tourner lentement ma baguette entre mes doigts, mes lèvres esquissant un léger rictus. Je fais durer le suspense, manipulant comme j'en ai l'habitude, l'art de faire de toute situation un spectacle délectable pour chaque élève de Poudlard dans lequel j'incarne sans l'ombre d'un doute le clou de la pièce.
"Jalouse de la couleur de mes cheveux, Miller ? C'est vrai que toi, de ce côté, tu n'as pas été gâtée par la nature. De loin, je pourrais te confondre avec une glace chocolat-fraise.", je souffle, suffisament fort pour que toute la pièce puisse entendre mes paroles.
Contrairement à ce que de nombreuses personnes peuvent penser, me traiter de blondasse ne me vexe absolument pas. Au contraire, j'ai fait de cette particularité de mon physique un des traits principaux du personnage que je me suis forgé, et je porte les stéréotypes qui vont avec fièrement, prête à tout pour les accentuer pour en faire un de mes meilleurs atouts.

Je pointe ma baguette en sa direction, et lance un "Colovaria !" retentissant sur les cheveux de l'autre grognasse. Si je sais que ce sortilège de teinture a toujours des effets disgracieux sur la chevelure, le résultat sera toujours plus potable que sa couleur actuelle. Satisfaite, je regarde ses cheveux prendre se transformer et prendre une couleur verdâtre, et je lâche l'air de rien : "Au moins comme ça, tu fais plus ou moins honneur à notre maison."
C'est faux. La couleur que prennent ses cheveux fait tout sauf honneur à Serpentard, et je suis certaine que si notre vénéré directeur verrait la teinte que je viens d'assimiler à la maison à laquelle il avait fièrement appartenu à une époque qui me paraît lointaine, il ferait un malaise. Au moins, j'aurais contribué à rendre Miller encore plus ridicule que ce qu'elle n'était déjà.
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Sam 25 Fév - 20:31
EMBROUILLES AU COIN DU FEUTu vas me le payer

Stevie

Ruby


Je me mets à rire quand je vois la scène. Il faut dire que c'est comique ! L'autre qui crache des limaces énormes et toutes gluantes, absolument écœurant. Mais très drôle. Et la pseudo Reine, sortie de je sais pas d'où d'ailleurs qui manque de tourner de l’œil. Elle est pas très solide la petite. Bon je dois bien avouer que sans elle, je m'ennuierai un peu. Ces prises de becs mettent de l'ambiance dans la maison des Serpentards au moins. Et puis c'est plutôt une bonne rivale, elle a du répondant ça il fallait bien le reconnaître. Parce que les fausses adversaires à deux balles, qui finalement ne tiennent tête à personnes c'est d'un ridicule déconcertant.
Je vais pouvoir m'amuser et me défouler ce soir, ça fait du bien. C'était beaucoup trop calme depuis quelques jours.

Je regarde deux pintades ramasser la troisième et l'amener à l'infirmerie j'imagine. killuen va être content de voir ça. Je reporte mon attention sur sa "Majesté Ruby", qui se décide enfin à lever ses fesses de son fauteuil. On va enfin peut être se battre à la loyale, même si ce mot ne fait pas parti de son vocabulaire. Avoir une aussi grande bouche c'est bien, mais quand il n'y a rien derrière c'est pathétique. Et je sais que chez elle ce n'est que de la poudre aux yeux. Moi je suis douée en magie, même si mon sang me dessert parfois je m'en fiche. Je suis talentueuse et puissante.

Moi jalouse de sa couleur ? Ahah je ne crois pas non. Avoir une couleur aussi insipide et commune que la sienne non merci. Puis on connait les clichés sur les blondes ... Ruby les remplit tous.

-La glace au moins elle a quelqu'un pour la lécher, contrairement à toi.


Je pense à Giovanni quand je lui réponds, je m'en contre fiche de tout ce qu'elle peut m'envoyer dans la figure. Ça lui fait plaisir et moi ça me fait rire. Moi au moins je me respecte, c'est pour ça que Gio m'a choisit. Et aussi pour d'autre raisons.
Elle pense être méchante, mais elle fait juste pitié. Ça marche avec les autres mais pas avec moi. Je suis au dessus ma fille.

Elle incante un sortilège de coloration, je me tourne vers le miroir pour voir qu'elle teinte mes cheveux ont pris. Verts. Oh c'est pas si mal comme ça, pour une fois qu'elle réussit un sort. Enfin "réussir" est un bien grand mot. Peu faire mieux.

-Merci bien de m'avoir fait cette teinture. Ouvre un salon de coiffure, apparemment tu es bonne là dedans ... et encore c'est pas top.

Je marmonne à mon tour un sort, le sortilège Cracbadaboum. Je vise sa robe de chambre, de très mauvais goût il faut le dire. Les coutures et attaches de cette dernière craquent immédiatement. J'explose de rire en voyant sa nuisette, plus que ridicule.
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Lun 6 Mar - 23:13
C'est vrai que, au fond, la nouvelle couleur de Miller lui va plutôt pas trop mal. Parfaitement assortie à sa stupidité apparente, je ne pensais pas que je pouvais faire aussi réussi. Je ne réponds pas à sa moquerie comme quoi je pourrais ouvrir un salon de coiffure, puisque nous savons toutes les deux que je vaux mieux que ça. Pas que je sois particulièrement talentueuse, mais parce que j'ai beaucoup plus de réseau que la plupart des autres élèves de Poudlard, et, en étant pistonnée comme je le suis, mon destin est indéniablement de faire quelque chose de grandiose de ma vie. Pas comme l'autre abrutie, qui finira sans aucun doute par élever, puisque là est sa place, des veracrasses dans une ferme au milieu des moldus. Je croise les bras sur ma poitrine en signe de défi, attendant de voir si elle osera s'attaquer directement à moi, au risque de s'attendre à des représailles derrière son dos au moment où elle s'y attendra le moins. Je songe un bref instant à la fois où j'avais remplacé la baguette magique d'une Serdaigle qui m'avait regardée de travers par une de ces répliques interdites des Farces et Attrapes Weasley, et d'avoir pu l'observer en prenant un malin plaisir pendant près de six mois devoir se rendre tous les soirs en retenue. Tout le monde savait parfaitement que j'étais responsable de sa punition, mais, comme toujours, personne n'avait rien dit, sans aucun doute pour ne pas à avoir subir également une vengeance de ma part. La monarchie et le pouvoir se fait toujours en étroite collaboration avec la terreur. Regardez le Seigneur des Ténèbres, par exemple. Si je me fiche totalement des idées qu'il défend tant que je n'ai moi-même pas de soucis à me faire, aurait-il pu arriver au point où il en est aujourd'hui, indétrônable, s'il avait été aussi doux qu'un boursouflet ? Entre régner et se faire apprécier pour ce qu'on est vraiment, il faut faire un choix. Toujours.

Miller marmonne un sortilège de découpe, faisant exploser les coutures de ma robe de chambre en soie, qui tombe en lambeaux le long de mon corps. Je hausse un sourcil, et réprime un ricanement. C'est tout ? Si elle pensait me faire fuir en m'exposant en nuisette au milieu de la salle commune de Serpentard, elle se trompe lourdement. Je me débarrasse des morceaux qui pendent le long de mes épaules, et, envoyant un clin d'oeil à un garçon plutôt mignon qui, comme la grande majorité des élèves présents, nous fixe, profitant du spectacle, j'ajuste mon décolleté et rejette mes cheveux en arrière d'un geste étudié. Si Miller ne passait pas son temps à se préoccuper uniquement de sa petite personne, elle saurait parfaitement que la plupart des étudiants de Poudlard m'ont déjà vue en tenue plus légère qu'une simple nuisette rose, pas particulièrement échancrée et totalement opaque. Et elle saurait également que, pour moi, me retrouver en petite tenue au milieu d'autres élèves est quelque chose de tout à fait banal, qui ne me dérange absolument pas. C'est d'ailleurs pour cette raison que, mis à part lorsque je suis certaine d'être seule enfermée dans la salle de bain, je ne retire jamais mon fond de teint magique super-recouvrant me permettant de masquer à la vue de tous les cicatrices pouvant mener à un indice sur ma condition, que j'essaie de cacher à l'ensemble des élèves et du personnel de l'école. Et puis, tant que je n'enlève pas le lourd bracelet en or que ma mère m'a offert et qui ne m'a jamais quittée depuis des années, me permettant de recouvrir ma morsure de loup-garou sur mon bras, personne ne peut soupçonner le secret que je garde au fond de moi.  

Je pose mes mains sur mes hanches, et souffle avec un sourire en coin : "Sérieusement ? Tu n'as rien trouvé de mieux ? ", tout en envoyant des oeillades à ceux qui nous entourent et nous regardent, savourant ce moment d'attention porté sur moi-même et mon corps parfait. De tous les maléfices possibles et inimaginables, la grognasse a sans doute choisi celui me mettant le plus à mon avantage. Lorsque j'ai commencé, avec une certaine réussite, il faut le dire, à chercher la célébrité, je me suis vite rendue compte que gloire et nudité faisaient la paire, aussi ai-je tout fait dès le début pour que tous les étudiants de Poudlard, ou presque, puissent profiter de la contemplation de mon corps pour faire cultiver les ragots à mon sujet. Je me souviens notamment lors de ma quatrième année avoir fini totalement nue dans les bras de l'ancien capitaine de Poufsouffle avant un match officiel, et d'avoir été interrompue par le concierge dans mes ébats, ce qui m'avait forcée, consciemment, à traverser vêtue uniquement d'une serviette, faussement gênée, le stade pour rejoindre les gradins sous les yeux ébahis de tous les étudiants et du personnel. J'avais écopé de plusieurs heures de retenue, mais ça en valait totalement la peine, et, les semaines suivantes, toute l'école ne parlait plus que de ça.

La bouche en coeur, je commence à tourner autour de Miller, la curiosité attisée par une phrase qu'elle a prononcé avant son sortilège.
"Mais dis-moi, alors comme ça, tu t'es trouvé quelqu'un ? Moi qui étais persuadée que tu finirais tes jours vieille fille, je suis bluffée…"
Je me place derrière elle , et d'un ton faussement amical, passe mon bras sur ses épaules.
"Qui est le malheureux élu, alors ? Je te préviens, si ici tu parles du chat que tu as sans doute acheté à l'animalerie parce que tu te sens trop seule, ça ne compte pas, hein."
Certaines de mes sbires gloussent en entendant mes mots, et je souris largement.
S'il y a quelque chose que j'apprécie presqu'autant que ma propre personne, ce sont sans aucun doute les potins.
Je fais tourner comme un bâton de majorette ma baguette entre mes doigts, peu désireuse de continuer sur un combat de sortilèges. Je sais parfaitement que Miller est meilleure que moi, et qu'elle pourrait me battre à plat de couture, et je ne suis pas encore totalement suicidaire. Je préfère l'attaquer sur mon propre terrain, qui est, il faut l'avouer, beaucoup plus divertissant. Mais, sous mon indifférence feinte, je garde néanmoins l'oeil vif et les muscles tendus prêts à répliquer, si jamais mon adversaire se décidait à me porter une attaque, déterminée à me défendre et à montrer de quoi je suis capable si le besoin se faisait entendre.
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Sam 3 Juin - 15:21
EMBROUILLES AU COIN DU FEU

Ft.


Cette embrouille me fatigue clairement, mais c'est cette pimbêche qui a commencé. Il ne fallait me chercher, ni jouer avec nerfs mais ça visiblement elle ne l'avais pas compris. L'information avait mis trop de temps à monter jusqu'à son petit cerveau. Oh bien sûr que j'aurai pu passer outre et monter dans ma chambre comme si ne rien était. Mais je suis pas comme ça. Ok, je suis une gamine vous avez raison mais il est hors de question que je me laisse faire. C'est pas elle qui fait la loi la ici.
Mon sortilège a marché mais visiblement, ça ne la gêne pas. Forcément se retrouver à poil devant tout le monde elle doit avoir l'habitude. Je lui prédis un bel avenir comme strip-teaseuse.

-Ça t'étonne hein, pose toi des questions ma chérie.

Ouais j'avais rencontré quelqu'un, et un beau mec qui plus est. Il ne faut pas qu'elle se fasse trop de films par contre, jamais il ne posera les yeux sur sa petite personne. Je pense aussi Ezechiel, un vrai ami lui au moins. Est-ce qu'elle peut en dire autant avec ses acolytes ... enfin se sont plutôt des esclaves pour elle. Mais bon, s'ils sont assez stupides pour ne pas s'en rendre compte ce n'est pas mon problème.
Je ne préfère pas répondre à son attaque, je lève juste les yeux au ciel attristé par son manque d’originalité. Mais surtout par tous les péquenauds qui la soutiennent. C'est désolant.

-Tu fais joujou avec ta baguette ... intéressant. Serai-je plus puissante que toi ?

Au moins elle est lucide sur elle-même, elle sait qu'elle ne peut pas me battre. Hé oui c'est ça d'être une bonne sorcière ma chère. Bon on va passer à autre chose. Ça sera beaucoup plus amusant. J'attrape un coussin, tout en gardant ma baguette en main. Ouais elle peut s'avérer fourbe, donc je me méfie. D'un mouvement rapide est précis, je lui envoie le projectile en plein tête. Bah quoi, on peut allier bataille et plaisir non ?  
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Mer 14 Juin - 3:04
Je tire légèrement sur ma nuisette pour dévoiler davantage mon décolleté, lançant une oeillade appuyée à mon compatriote de Serpentard franchement canon que j'ai repéré depuis quelques minutes. Cheveux blonds, yeux bleux, il est parfaitement à mon goût, et je suis certaine qu'ensemble, nous formerons le couple le mieux assorti de l'école, du moins jusqu'à ce que je me lasse de lui et que je choisisse un nouveau roi de Poudlard pour m'accompagner. Mais, au point de vue de son potentiel, je suis sûre que je peux tenir au moins un mois avant d'aller voir ailleurs. Je suis certaine que, sans aucun doute, tout le monde parlera de nous sur notre passage. Les modèles de Poudlard. Etrange d'ailleurs que je ne l'ai pas remarqué avant. J'ai le nez généralement pour repérer des garçons dignes de moi à des kilomètres à la ronde.
Je tourne le dos à l'autre grognasse, sachant parfaitement qu'elle n'utilisera pas sa baguette si je ne la regarde pas, du moins pas devant autant de témoins, et m'assois tranquillement sur le fauteuil qui m'est désigné, entouré de mes filles. J'étends mes longues jambes rendues dorées par un processus quotidien mettant en oeuvre différentes potions et produits que je me procure dans la meilleure boutique de beauté sorcière de Londres, et passe ma main dans mes cheveux, lançant encore un regard appuyé à ma potentielle proie. Je ne lui donne que quelques minutes avant de le voir tomber dans mes bras.

Je n'écoute que d'une oreille distraite les paroles de Miller, qui ne dévoile pas le nom de celui qui supposément serait susceptible de l'approcher, ce qui ne m'étonne guère puisque, mis à part un troll sous sortilège de convonctivite, personne ne serait capable de la regarder plus de quelques minutes sans avoir envie de s'auto-avakadavrer. Pauvre fille, elle ne cherche qu'à s'inventer une vie pour ne pouvoir m'arriver ne serait-ce qu'à la cheville. Elle doit sans doute être jalouse, comparant mon palmarès amoureux au sien, qui ne comporte que le manche de son propre balai pour découvrir les plaisirs de la chair. Elle est tellement pitoyable, elle ne mérite même pas que je l'écoute.
Je sors de mon décolleté d'un geste sexy mon rouge à lèvre qui ne me quitte jamais, et entreprend, en fixant l'étudiant que je convoite, de m'appliquer une légère couche sur mes lèvres pour me rendre d'autant plus désirable.
Elle me rétorque encore autre chose, mais je m'en tamponne royalement les lutins de cornouailles, trop occupée à papillonner des paupières pour me concentrer sur ce qu'elle a à me dire, mais je ne doute pas une seconde de la stupidité de ses paroles. J'attends qu'elle ait fini de bavarder seule pour me relever nonchalemment, et, d'un pas de mannequin, sans doute hérité de ma mère, je commence à faire le tour de la scène dont nous occupons le centre pour me montrer à tous sous toutes les coutures. Me mettre en spectacle, incarner un personnage, c'est définitivement quelque chose que je sais faire, on peut m'accorder ça.
"Tu peux me dire ce que tu veux Miller, mais toi et moi savons parfaitement que…"
Un coup brutal à l'arrière de ma tête me fait perdre l'équilibre, interrompant ma phrase tandis que je tombe lourdement au sol.
"Hé !"
Je saisis du bout des doigts le coussin d'un vert à profond à l'origine de ma chute. Je lance un regard à Cheveux-Roses, avant de regarder à nouveau le coussin, pour finalement plonger mes yeux dans ceux de Miller. Finalement, je finis par percuter. Sérieusement ? Elle veut jouer à ça ? Elle ne sait pas ce qui l'attend. Elle est seule contre nous toutes, elle va souffrir.

"La guerre est déclarée, les filles !", je m'écris en lançant, toujours à terre, à mon tour le coussin en pleine tête de la grognasse de service. Je fais une roulade sur le côté, évitant les coussins qui commencent à fuser, tout d'abord en direction de Miller, puis envers les uns contre les autres, histoire de montrer ma dextérité, et escalade mon fauteuil, ayant une vue d'ensemble sur ce qui se passe.
La salle commune, en l'espace de quelques secondes, est devenue un bordel monstre, il faut le dire. J'esquive un coussin volant, et je ressors la tête de derrière le dossier. Il me semblait avoir insinué qu'il ne fallait que viser Miller, mais visiblement, lorsqu'Amy a son coup et a envoyé son coussin en pleine tête de Theo, et que ce dernier a voulu se venger, mais a visé à côté, sur Milena, ça a dégénéré, et à présent, des coussins fusent à tout va dans notre salle commune.
Je saisis au vol un projectile, que je renvoie sur Katy, qui, si je me souviens bien, a un jour porté le même vernis que moi l'année dernière, mais je ne perds pas mon objectif de vue. Si Miller espérait créer une diversion pour sauver sa peau, c'est raté, du moins pour moi. A l'aide d'un Wingardium Leviosa, je fais voler discrètement un coussin juste au dessus d'elle, essayant de le faire fondre dans la masse de cousins qui fusent déjà.
"Diffindo", je murmure, coupant net la toile de l'oreiller, déversant une nuée de plumes sur ma rivale de toujours. Je profite de ce court moment de battement pour prendre un nouveau coussin sur le sol et me diriger jusqu'à elle, avant de lui asséner un coup à l'aide de mon projectile fermement tenu dans ma main droite. Quelques rares plumes tombant sur mes cheveux et mes épaules, me faisant ressembler à l'ange que je suis, contrairement à Miller qui a plutôt l'air en ce moment-même d'un poulet disgracieux, dont la vue peine à ne pas me faire rire, j'écarte les jambe et plie les genoux, prête à me battre. Si elle est peut-être plus agile que moi en sortilèges et en métamorphose, je suis plus à l'aise en combat au corps à corps. Du moins, je crois. Dans le pire des cas, si ça se termine mal, je pourrais toujours aller voir le directeur de notre maison pour me plaindre de la négligence de cette sang-mêlée.
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